Si vous ne voyez pas la newsletter ci-dessous ou avez un problème de lecture cliquez ici.

ESPACE

News N°55 du 26/02/2008

ESPACE

Avis sur...

 


La RDC subit une vraie mutation, je l’ai constaté ...

Ces dernières années, j’ai participé, dans le cadre de missions parlementaires organisées tant par le Parlement wallon que le Parlement de la Communauté française, à pas moins de cinq missions en République Démocratique du Congo.

La première mission a été organisée par la Commission du budget et des relations internationales du Parlement wallon en 2002. Cette mission d’étude et de travail s’inscrivait dans le cadre du transfert des compétences vers la Région wallonne des matières liées à la coopération et avait pour objectif de faire un état des lieux des possibilités concrètes de renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Région wallonne. La RDC était alors encore loin de l’organisation de ses élections démocratiques de 2006. Le pays sortant du régime Mobutu était complètement désorganisé. Les perspectives ne pouvaient qu’être très sombres pour le peuple congolais dans un pays qui n’était pas encore pacifié. Il y régnait une méfiance généralisée vis-à-vis des institutions au sein d’une population qui ne demandait qu’une seule chose : qu’on s’occupe d’elle. A ce moment, l’opinion vis-à-vis de la Belgique était partagée entre l’espoir et le reproche.

Lors de la deuxième mission en 2005 organisée par la Commission des Relations internationales du Parlement de la Communauté française, l’opinion des Congolais vis-à-vis des Belges s’était nettement améliorée et ce notamment parce que notre pays, grâce à Louis Michel, était considéré comme le véritable avocat du Congo auprès de la communauté internationale. A ce moment, les congolais attendaient les élections avec espoir.

Les trois autres missions, en janvier 2007, en juin 2007 et janvier 2008 s’inscrivait, comme je l’ai dit dans le précédent « avis sur », dans le suivi des élections démocratiques de 2006 qui, il faut le reconnaître, vu les circonstances, ont été une remarquable réussite. Les Congolais sont conscients du rôle déterminant de la Belgique dans le soutien au processus électoral et des liens historiques et affectifs qui existent entre eux et nous. Des jeunes congolais m’ont même interpellé à plusieurs reprises, me demandant pourquoi la Belgique est partie si vite en 1960.

D’une manière générale, les jeunes Congolais connaissent peu l’histoire de leur pays et ont idéalisé les réalisations de la période coloniale. Ils savent en effet qu’à l’époque les bateaux voguaient sur le fleuve ; le port de Matadi était la porte du Congo vers l’extérieur ; les trains roulaient ; l’enseignement primaire et secondaire était accessible à tous ; la politique de la santé était une des plus efficace d’Afrique ; le réseau routier était en bon état et … il y avait du travail.

Le peuple congolais compte aujourd’hui beaucoup sur la communauté internationale pour que les grands espoirs qu’ont fait naître les élections soient concrétisés par ceux qu’ils ont élus. Ils espèrent que nous encourageront leurs élus à s’intéresser enfin aux problèmes existentiels du peuple congolais et à son avenir plus qu’à leurs propres avantages et privilèges.

J’ai constaté au fil de mes missions que si un certain nombre d’indices prouvent que les changements sont en marche - les assemblées élues fonctionnent correctement et font un travail législatif, la presse est libre, l’activité économique reprend, j’en veux pour preuve les nombreuses constructions en cours tant à Kinshasa qu’à Lubumbashi, des bus circulent alors qu’il n’y en avait pas il y a 5 ans, des travaux routiers sont entrepris un eu partout - malgré cela la population congolaise continue à vivre dans la misère.

Du point de vue économique, un certain nombre de Belges sont encore présents. il faut d’abord saluer le courage de ceux qui ont résisté envers et contre tout aux nombreuses épreuves qui leur ont été imposées depuis l’indépendance. Il ne faut pas oublier les quelques autres qui sont revenus ou ont décidé de s’installer depuis quelques années ou quelques mois dans le pays. Malheureusement et malgré les missions économiques initiées par nos différentes gouvernements, il manque encore d’investissements belges en RDC.

Si une entreprise belge vient de décrocher un contrat de remise en état du réseau de chemin de fer, il faut bien reconnaître que ce sont surtout les chinois et les sud africains qui envahissent tous les secteurs de l’économie alors que nous pourrions miser sur la sympathie que nous marque la population congolaise, encore plus que ses dirigeants.

Si nous sommes présents au Centre Wallonie-Bruxelles dans le domaine de la culture, dans le domaine de la coopération dans de nombreux projets, pourquoi ne le serions nous pas également dans celui de l’économie ?

Pour cela, et les Congolais l’ont bien compris, il faut rétablir l’Etat de droit, la sécurité, la garantie des investissements et de la propriété et un fonctionnement correct de ce qui fait un état moderne : la santé, les transports, la justice et l’enseignement. Ces chantiers là sont le véritable défi que doivent relever les dirigeants congolais maintenant que la conférence de Goma laisse espérer une paix dans l’est du pays même si celle-ci est encore très fragile.



   

Cette semaine au Parlement wallon...

La taxe injuste sur le parc Paradisio ...

Comme d’autres, j’ai trouvé anormale la taxe que la Commune de Brugelette veut appliquer sur chaque entrée au Parc Paradisio en lieu et place de celle qui était perçue auprès de la sucrerie locale sur le départ. Le Ministre de l’Economie trouve cela inopportun et ajoute « Une relation mécanique ne peut être établie entre la restructuration d’une entreprise, certes préjudiciable pour une commune, et la découverte de nouveaux moyens, par voie de taxe, en touchant une autre entreprise. » Voilà qui a le mérite d’être clair et qui partage ma propre analyse.

[Lire la suite]

 




Quand les locataires de logements sociaux trinquent sur le prix du mazout ...

Les factures de chauffage des habitants de la cité solaire de la société de logement de service public Sambre et Biesme sont anormalement élevées. Le prix au litre est plus élevé que ce qui se pratique dans la région pour des livraisons classiques de 2000 litres à un détail près : on livre dix fois 35.000 litres par an. Le prix au litre devrait donc être inférieur au prix du marché pour de telles livraisons. J’ai demandé au Ministre ce qui se passait là bas.

Le Ministre n’était pas au courant de la situation et n’a pu que trouver la situation inacceptable. En cas d’infraction, le Ministre annonce des sanctions.

[Lire la suite]

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et en bref au PW

 

 

 

 

 

 

Cette semaine au PCF

             www.philippefontaine.be  |  Le forum: www.hainaut.mr  |  Inscrire un ami ici  |  Archives newsletter ici                         Contacts: Rue de Jolimont, 27 B-7170 La Hestre | Tél: 064/88.24.23 | Se désinscrire