Réponse provisoire de Michel Daerden, Ministre du Logement,
(La réponse définitive du Ministre sera ajoutée dès que reçue de son cabinet)
En réponse à l’honorable Membre, je l’informe que j’ai sollicité mon administration afin d’obtenir des informations
précises à ses questions.
Je ne manquerai pas de lui faire parvenir une réponse définitive dès que ces renseignements m’auront été communiqués.
Réponse du Ministre
L'honorable Membre me pose diverses questions relatives au calcul des loyers sociaux et à la lisibilité de la formule de
calcul appliquée.
Comme l'indique le document en annexe,
le loyer se fonde essentiellement, d'une part, sur la valeur comptabilisée de
l'habitation louée, et, d'autre part, sur les revenus des membres du ménage qui l'occupe.
Une simplification des principes de calcul pourrait avoir lieu à moyen terme. en suite aux travaux qui seront menés par la
Commission du logement et ce, sur la base de la résolution du 2 avril relative au logement social.
En cas de modification de la formule actuelle de calcul, celle qui sera adoptée devra répondre à une nécessaire lisibilité
pour les usagers, mais aussi à une plus grande prise en compte de situations individuelles autant que locales et ce, dans le
respect de la plus stricte équité.
Selon la province où résident les locataires, les différences du montant des loyers constatées concernent les loyers moyens
relevés dans les différentes provinces.
Selon la règle applicable, les loyers moyens relevés sont directement liés à la conjonction des revenus globaux des
occupants et des valeurs des habitations.
En effet, les revenus des locataires sociaux du Brabant et du Luxembourg sont supérieurs respectivement de 6,3 % et 7,1 % à
ceux des locataires de la province de Liège.
Quant aux prix de revient moyens des logements sociaux, en raison principalement de leur construction plus récente dans ces
deux provinces, ils sont supérieurs de 28,5 % en Brabant et de 41,5 % en province du Luxembourg à ceux des logements de la
province de Liège.
Il ne s'agit donc pas là d'une conséquence de la pression foncière.