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Avis sur : Je veux une commission d’enquête parlementaire...
Alors que le second audit divulgué par le MR carolo, Olivier Chastel, venait, on le sait maintenant confirmer le premier audit qui avait déjà en 2002 mis en évidence de graves dysfonctionnements à la Société de Logement social « La Carolorégienne », il me restait à interpeller le Ministre de tutelle sur le logement , le cdh, André Antoine. C’est ce que j’ai fait ce jeudi en séance publique du Parlement wallon. Si rien de réellement nouveau n’est sorti dans la réponse du Ministre, il n’a eu de cesse de crier à tout qui voulait l’entendre sa volonté de mettre de l’ordre dans le secteur des Sociétés de Logements de Services Publiques (SLSP). J’ai tenu a souligner que la volonté du Ministre n’était manifestement pas un voeu pieux et lui ai souhaité bon courage dans sa tâche. Cependant, je n’ai pas pu passer sur le chapitre des responsabilités notamment celle de la Société Wallonne du Logement parfaitement au courant depuis 2002 des dysfonctionnements mis en lumière par le premier audit réalisé à Charleroi. « Manifestement des personnes en protègent d’autres » ai-je encore ajouté devant un Jean-Claude Van Cauwenberghe décidément bien « défait » par cette affaire.
« Je dépose en demandant l’urgence une proposition de création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner l’ampleur des dysfonctionnements dans le secteur du logement social et d’en déterminer les responsabilités, pour vous aider, Monsieur le Ministre, à faire toute la lumière sur cette affaire ». C’est en ces termes que j’ai terminé mon intervention à la tribune du Parlement de Namur.
(voir texte complet de la proposition en cliquant
ici)
Le Président de séance le cdh Michel Lebrun et la majorité plus qu’ébranlée par cette affaire et tétanisée par la proposition de la « Commission Fontaine » ont longuement épluché le règlement du Parlement, trouvant in extremis , et en ergotant sur des fifrelins réglementaires, les raisons de reporter la prise en considération en urgence de la proposition. Peu importe, on ne retiendra qu’une seule chose : la majorité ne veut pas de l’urgence pour faire la lumière sur toute cette affaire et veut se donner le temps de la réflexion. Elle n’en ressortira pas grandie au contraire ! |