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ESPACE |
News N°66 du 22/05/2009 |
ESPACE | |
Non, la crise actuelle n'est pas une crise du libéralisme ! |
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![]() Quelles sont les causes principales de la crise financière ?
Non,
ce n’est pas une crise du libéralisme ! L’actuelle
crise frappe l’ensemble du monde industrialisé, y compris les pays
à tradition social-démocrate (Scandinavie) où traditionnellement
l’emprise de l’Etat est plus forte. De
nombreux exemples historiques (Amérique latine, Asie, peut-être
demain la Chine) montrent que le développement de l’économie de
marché a « forcé la porte » pour la démocratie car la
liberté d’échanger, de commercer, génère très vite
l’aspiration des individus à la liberté d’expression. L’approche
du libéralisme à l’égard du capitalisme Le
libéralisme considère que l’économie de marché est le système
le mieux à même de permettre à chacun d’exercer librement
l’activité économique de son choix, de réaliser ses aspirations,
de s’épanouir au mieux de ses talents. L’histoire des échanges démontre
que l’économie de marché constitue le système le plus efficace
pour créer de la richesse, et donc permettre d’accroître le bien-être
du plus grand nombre. Le
marché n’est pas une fin en soi.
Il est un instrument permettant d’ajuster l’offre et De plus, les libéraux sont conscients que l’économie de marché est soumise à des « cycles », notamment lors de mutations industrielles et technologiques et que, dès lors, les « crises » sont inhérentes à la logique du capitalisme. Il faut y voir une source d’opportunités.
Non,
le libéralisme ne rejette pas la règlementation et/ou la régulation ! Fondamentalement,
le libéralisme ne rejette pas l’Etat, dont il reconnaît
d’ailleurs la nécessité pour garantir les libertés individuelles. Le
libéralisme postule la primauté du « politique »
(c’est-à-dire fondamentalement celle que le citoyen exprime au
suffrage universel) sur l’effet mécanique de l’offre et de Nous
savons qu’il n’y aura pas d’auto-régulation spontanée des
marchés. Le libéralisme en appelle aujourd’hui à une régulation
des marchés qui consacre la suprématie du politique, en veillant à
ce que le remède ne soit pas pire que le mal et donc que la
surabondance de la règlementation ne nuise pas au bon fonctionnement
de l’Etat et des marchés.
Par
sa nature intrinsèque, le libéralisme est un projet de société qui
va bien au-delà de l’économie de marché
Ø
C’est un projet politique, consubstantiel de la
démocratie représentative Ø
C’est un projet de vie en commun et d’organisation
de la société, que résume bien la devise « liberté, égalité,
fraternité » - « les hommes avec les hommes, plutôt
que les classes contre les classes » Ø
C’est un projet émancipateur, qui entend
permettre à chacun de prendre en charge son destin, de se réaliser
au mieux de ses aspirations, de ses talents, de ses rêves Ø
C’est un projet éthique, qui vise à une société
de tolérance – on insistera sur l’apport du libéralisme au
respect de la liberté de
conscience et à la séparation de l’Eglise et de l’Etat
Le capitalisme est un système,
un mode d’échange des biens en fonction de l’offre et de la
demande Le
libéralisme est un projet de société émancipateur et humaniste ![]() Protection de la vie privée Madame, Monsieur, Chers amis, Si vous recevez cette newsletter, c'est parce que vous êtes dans la base de donnée "mail" du Député wallon et communautaire Philippe FONTAINE et que nous avons déjà eu l’occasion de vous informer sur son travail parlementaire (questions, interpellations, propositions de décret, sujets d’actualité, manifestations, …) Il se peut cependant que vous ne souhaitiez plus recevoir cette newsletter. Nous souhaitons avoir votre avis, pour ne plus vous importuner le cas échéant. Voudriez-vous dès lors nous le faire savoir au plus vite en utilisant l'onglet "se désinscrire" ci dessous ? D'avance merci. |
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