Communiqué de presse

     

 

 

Article du 06/09/05

     
   

 

   
     

 

 

La gestion scandaleuse de la société de logement social « la Carolorégienne »



La gestion scandaleuse de la société de logement social « la Carolorégienne »
L’affaire devant le Ministre du Logement

Philippe Fontaine, député wallon porte « l’affaire de la Carolorégienne » au Parlement wallon chez le Ministre du Logement cdh André Antoine.

En juin dernier, le Député de Charleroi avait déjà interrogé le ministre Antoine concernant les raisons du second rapport d’audit en passe d’être réalisé par la Société Wallonne du Logement (SWL) auprès de la société de logement social de Charleroi alors qu’elle avait déjà fait l’objet d’un audit en 2002.

En substance le Ministre Antoine avait alors plutôt eu tendance à calmer le jeu et à minimiser ce qu’il avait qualifié « d’accompagnement de la société », s’agissant, aux dires du Ministre, d’un simple suivi pour vérifier si les difficultés de gestion mises en lumière par le premier audit avaient fait l’objet d’améliorations pour remédier aux difficultés constatées.

Ce 06 septembre, la presse a rendu public les manquements graves dans la gestion purement scandaleuse de la société de logements de Charleroi.

Dès la rentrée parlementaire au Parlement wallon, c’est le Ministre Antoine qui devra s’expliquer sur ce rapport accablant pour les gestionnaires socialistes de la Carolorégienne et surtout sur les raisons pour lesquelles rien ne semble avoir été réellement fait depuis 2002, date du premier audit, ainsi que les raisons pour lesquelles le ministre semblait tellement optimiste sur ce « suivi » d’audit.

Dans son intervention, le Député MR Philippe Fontaine rappellera au ministre l’essentiel des manquements constatés et des situations peu claires qui nécessitent des éclaircissements d’urgence.
Comme il l’avait fait lors de sa dernière intervention (juin 2005), Philippe Fontaine (re)demandera au Ministre s’il a l’intention de mettre de l’ordre dans les organes de gestion redondants de la société, de la sanctionner financièrement notamment en ce qui concerne la légalité de certaines primes de départ, de versements de jetons de présence indus ou encore le paiement de salaires à des personnes qui ne font plus partie de la société ; s’il envisage une mise sous tutelle ou sous plan de gestion de l’institution visiblement en roue libre depuis un certain temps ; s’il prévoit des auditions et dans quels délais ; comment il prévoit tirer au clair l’étonnant principe de solidarité dont sont victimes les locataires qui ne reçoivent jamais le remboursement de ce qu’ils auraient payé en trop.


Contact:
Jean-Marc Nerinckx Attaché parlementaire/attaché de presse MR