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 Budget 2003:« Nous refusons  la Wallonie aux aigris..»

 
Budget 2003 : « Nous refusons de laisser la Wallonie aux aigris…. »
Récession économique mondiale, contexte difficile, Philippe Fontaine est conscient du cadre morose dans lequel s’inscrit le budget 2003.
Néanmoins, il ne souhaite pas « laisser la Wallonie aux aigris », qui, comme André Antoine, sont des fabriquants d’inquiétude, et cherchent à miner le moral des wallons dans un but électoraliste.
En effet, le budget 2003 permet de constater que, face au choc de la récession, la Wallonie résiste mieux que nombre de ses voisins et ses indicateurs sont meilleurs (exportations wallonnes, moindre augmentation du chômage en Wallonie que dans les deux autres Régions du pays).
Philippe Fontaine a la conviction que cela n’aurait sans doute pas été le cas il y a quelques années.
Alors pourquoi ce changement ?
Parce que la coalition en place a su mener une politique énergique dans les vraies priorités et Philippe Fontaine y voit la marque inéluctable de l’action des représentants de notre Mouvement Réformateur au Gouvernement.
En effet, il est impossible de nier que l’action du Ministre Serge Kubla en matière de développement économique (SOWALFIN) et de développement de l’esprit d’entreprendre (Plan 4X4) a permis un redressement wallon.
Celui-ci s’accompagne, dans une vision politique à long terme, d’un dopage sans précédent des moyens consacrés à la recherche (augmentation de 20% en 2002).
De même, le budget concrétise des politiques essentielles en matière de simplification administrative (optimalisation du CWATUP, mise en œuvre du permis d’environnement, code de la fonction publique) ou d’emploi (réforme du FOREM) qui sont de nature à améliorer les relations entre le citoyen, l’entreprise et les pouvoirs publics pour une Wallonie plus attrayante.
Philippe Fontaine a démontré dans son intervention, s’il le fallait encore, que la Wallonie n’a plus l’image passéiste et grévicole qu’elle a trop longtemps traîné.
Dommage que l’image maintenant positive que nous donnons à l’extérieur ait été récemment amputée par la suppression du Grand-Prix de Formule 1 de Francorchamps.
Chacun a fait son choix.
Il n’aurait certainement pas fait celui de nos amis ecolo.
Instrument du dynamisme wallon, mais aussi de l’équité sociale, la fiscalité est au cœur de l’action gouvernementale.
Nous nous félicitons de la réforme fiscale wallonne comme de la réforme fiscale fédérale, qui, tous les Wallons vont pouvoir le constater, feront du bien à leur portefeuille.
Ces réformes auront certes un léger impact négatif sur les finances communales mais cela ne veut en aucun cas dire que la hausse de la fiscalité communale effacera les effets bénéfiques de la réforme fiscale fédérale .
Nous avons démontré que le rapport entre la hausse de la fiscalité communale et les effets, en faveur du citoyen, des réformes fiscales est de 1 à 10 en 2002 et sera de 1 à 50 en 2004-2005.
S’il est vrai que certaines communes vivent des situations difficiles, n’oublions pas qu’elles peuvent compter sur un Ministre des pouvoirs locaux dynamique qui leur apporte concrètement son soutien notamment par le plan Tonus Communal et en parallèle le Plan Zen ou la valorisation du CRAC prévu à ce budget.
De plus, il n’est pas inutile, non plus, de rappeler que de nombreuses avancées ont été obtenues auprès du pouvoir fédéral concernant la fiscalité communale : l’accélération du remboursement de l’arriéré en matière de paiement des additionnels communaux, des avances sans intérêt versées tant en 2001 qu’en 2002, l’abaissement des frais administratifs à 1% en
2003, la suppression de l’immunité fiscale des entreprises publiques autonomes à l’égard des taxes communales et la révision des conventions de double imposition.
Philippe Fontaine regrette par contre que certaines politiques ne soient pas menées plus vigoureusement .
Il pense par exemple au domaine de l’énergie où les budgets sont davantage consacrés à la communication qu’à des actions concrètes.
Il pense à l’action sociale où malgré l’augmentation de budget due à l’application des accords du non-marchand, l’accent n’est pas assez mis sur toutes les actions menées dans le cadre du vieillissement de la population.
Il pense aux services d’aide aux familles ou aux services de soins à domicile ; Il pense aussi que la régionalisation de l’agriculture ne s’est pas accompagnée de moyens suffisants.
En matière de logement, il propose que de nouvelles pistes soient étudiées, comme celle du « chèque logement ».
Cette mesure permettrait d’apporter une solution aux personnes qui n’ont pas la possibilité de se loger dans le secteur public social (faute de logement disponible) ou qui ne dispose pas des moyens suffisants pour se loger dans le secteur privé.
Toute personne qui n’a pas les moyens de se loger décemment, aurait ainsi le droit de solliciter une aide financière suffisante pour ce faire, en complément des autres revenus éventuels.
En conclusion, pour Philippe Fontaine, le budget 2003 est prudent mais il continue à concrétiser de manière significative le contrat d’avenir.
C’est indispensable pour poursuivre le redressement wallon.
C’est ce que le Gouvernement fait et nous le soutenons.


Philippe FONTAINE
Président du Groupe MR au parlement wallon
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