Parlement wallon

Questions orales

     

 Questions du 29/01/08

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 L’augmentation importante...

Question orale de Philippe Fontaine, Député wallon, à Benoit Lutgen, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme, concernant :
« L’augmentation importante du nombre de hérons cendrés en Région wallonne »


Monsieur le Ministre,
Il y a une trentaine d’années, il ne restait que un ou deux couples de hérons cendrés en Wallonie. Ils étaient alors chassés par des chasseurs et des pêcheurs qui les jugeaient nuisibles. Un hérons peut manger de grande quantité de poissons par exemple.

Aujourd’hui, espèce protégée, le héron cendré compterait entre 1500 et 2000 couples.

Mes questions sont les suivantes Monsieur le Ministre :

- Pouvez-vous me préciser si cette augmentation importante représente un risque de surpopulation de cette espèce ?
- Est-on encore largement en dessous des populations que l’on connaissait naguère dans nos contrées ?
- Cette prolifération peut avoir des conséquences chez les pisciculteurs. Disposez-vous de chiffres concernant les conséquences de la prolifération du héron sur la pisciculture en Région wallonne ?
- Avez-vous fait l’objet de demandes d’indemnisations de dégâts causés par la prolifération du héron dans certaines régions ?
- Des demandes de permis de chasser le héron ont-elles été rentrées ? Combien ? Combien ont été délivré ?

Merci des réponses que vous voudrez bien me donner.
Réponse du Ministre Benoit Lutgen,
– À question précise, réponse précise. Tout d'abord, il est vrai que l'augmentation est constante depuis environ 20 ans. Nous ne disposons de chiffres précis pour la situation antérieure, dès lors, il est difficile de répondre à votre seconde question. Vous comprendrez que le comptage n'est pas très évident même si cet oiseau reste généralement sur un territoire très limité à proximité des piscicultures, par exemple.

En ce qui concerne les piscicultures justement, différents moyens de précaution sont envisageables, ce qui limite les dérogations de tirs. Nous en avons cependant accordé à deux piscicultures et à une base aérienne pour raisons de sécurité. Il faut, par ailleurs, admettre que ces dommages sont souvent le fait des hérons et cormorans et qu'il est donc difficile de savoir quelle espèce a le plus d'impact.

M. Philippe Fontaine (MR). – Je remercie M. le Ministre pour sa réponse