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La route latérale, qui relie Roux et Monceau au ...
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Question orale de Monsieur le Député Philippe FONTAINE à Monsieur Michel DAERDEN, Ministre du
Budget, du Logement, de l’Equipement et des Travaux publics sur:
« La route latérale, qui relie Roux et Monceau au centre de Charleroi via la route de Mons »
Monsieur le Ministre,
La route latérale, qui relie Roux et Monceau au centre de Charleroi via la route de Mons est
fermée à la circulation depuis déjà six mois.
Cette situation est gênante pour les Moncellois, les Goutrousiens et les Roviens qui désirent
se rendre à Charleroi et sont obligés de le faire par la route de Mons, route elle même en
travaux.
Cette contrariété serait bien compréhensible si elle ne venait de s’aggraver encore par l’annonce
de l’arrêt des travaux pour cause de réfection de la structure du pont de Chenois qui surplombe
les voies de chemin de fer.
J’ai interrogé l’administration locale de la SNCB qui m’a informé que la voirie devra rester
interdite pendant encore minimum un an, cette information s’écarte de l’avis de la Ministre
fédérale des transports qui annonce des travaux d’une durée de deux ans.
Comme la gestion du pont semble être assurée à la fois par le MET et la SNCB, voici ma question,
Monsieur le Ministre :
Dans combien de temps pensez-vous que la route latérale sera rouverte à la circulation ?
En effet, une attente même réduite à un an n’est pas acceptable si l’on sait que plus de
10.000 usagers emploient normalement ce tronçon et doivent à présent engorger la route de Mons
en travaux.
Le MET a-t-il bien à sa charge la totalité des travaux et des frais de revêtement du pont, ainsi
que le tiers des frais relatifs au travaux sur la structure du pont ?
Qui va en définitive procéder à la réfection de la structure du pont, le MET ou la SNCB ?
A cet égard ne serait-il pas indiqué de choisir entre le MET, la SNCB ou l’association des deux ,
la formule qui est la plus à même de déboucher sur la réfection la plus rapide du pont ?
Ainsi la concurrence entre Fédéral et Régional contribuera plus à la satisfaction du citoyen
qu’à une certaine pratique de rejet de la responsabilité entre administrations, pratique qui
n’arrange rien aux problèmes vécus par les citoyens.
Je vous remercie d’avance des réponses que vous voudrez bien m’apporter.
Réponse du Ministre Michel DAERDEN,
En réponse à sa question, j'ai l'honneur d'informer l'Honorable Membre des éléments suivants :
1) Il existe bien une convention entre le MET et la SNCB concernant la gestion du pont du Chenois.
De par cette convention, la SNCB a en charge la gestion de l'exécution des travaux de réfection de
la superstructure et de l'infrastructure du pont; le MET se limitant à l' entretien de la route
en
surface mais prenant une part financière dè 34,375% pour les travaux de réfection du pont
proprement dit.
2) Historique et situation :
a) Le revêtement du pont présentant d'importantes dégradations, il a été décidé en 2001 de
procéder à la réfection de ce revêtement (début des travaux en avril 2002).
b) Lors de l'enlèvement de l'ancien revêtement, il est apparu que l'ossature même du pont et de
son tablier comportait également d'importantes dégradations, incompatibles avec la circulation
d'un trafic lourd à terme.
c) Afin de ne pas mettre en péril la sécurité des usagers, il a été décidé en juin 2002 de fermer
le pont à la circulation et de procéder à des inspections complémentaires.
Celles-ci ont été entamées à partir de juillet 2002 et le dossier technique est géré par la
SNCB qui devra lancer un marché, conformément à la convention dont question ci- dessus.
La SNCB doit donc définir la date de lancement de ce marché et la durée des travaux,
en discussion aujourd'hui.
d) Une fois les travaux de structure terminé, le MET pourra procéder à la mise en place du
nouveau revêtement.
En synthèse, il y a donc ni concurrence, ni rejet de responsabilité entre administrations,
les rôles de chacun étant clairement définis par convention.
Vu l'ampleur des travaux, il me paraît cependant que la SNCB ne pourra terminer ces travaux,
dans le cadre de procédures légales, dans un délai de moins d'un an.