Réponse du Ministre Benoît Lutgen,
Que l'honorable Membre me permette, tout d'abord, d'apporter une rectification :
la mission des Centres régionaux d'initiation à l'environnement n'est pas de sensibiliser uniquement les jeunes, mais des
personnes de tous âges.
La charte du réseau des CRIE, acceptée par l'ensemble des associations gestionnaires, le Comité d'accompagnement du réseau
des CRIE et mon Cabinet précisent, notamment, les quatre principes méthodologiques fondamentaux auxquels leurs pédagogies
doivent répondre :
- une pédagogique active qui permet aux participants d'être acteurs et responsables de leur apprentissage et de leur
développement ;
- des animations permettant le contact direct avec l'environnement, vivant et non vivant, dans une perspective constructive
;
- une démarche éco-systémique dans laquelle l'environnement est pris dans sa réalité globale ;
- et, enfin, une démarche citoyenne qui permet à chacun de devenir ou de redevenir acteur de son environnement.
Ces principes garantissent au public, qu'il soit jeune, plus âgé, familial ou dans le cadre d'une pratique professionnelle
particulière, la même qualité et la même efficacité quel que soit le CRIE fréquenté. C'est d'ailleurs pour cette raison
qu'une formation commune à l'ensemble des animateurs a été mise en place.
S'il est vrai que chaque centre développe des animations à partir de son thème spécifique, il doit également promouvoir la
connaissance générale de l'environnement. Les centres les plus anciens ont aussi développé plusieurs thématiques
principales.
Le tableau ci-annexé présente les chiffres de fréquentation par centre (nombre de personnes par animateurs et par animation
d'une heure trente) du 1er octobre 2004 au 30 septembre 2005, période de la dernière évaluation complète.
Ces chiffres sont fort différents d'un CRIE à l'autre pour plusieurs raisons. Les fréquentations les plus élevées
s'expliquent soit par la proximité ou la gestion d'un espace muséal ou un milieu naturel touristique qui permettent des
balades guidées faites par des guides nature (le nombre de visiteurs par activité est alors plus important : Eupen,
Fourneau, Spa). Certains centres ont d'autres apports financiers et les animations réalisées dans ce cadre n'ont pas été
séparées dans les fichiers statistiques (Mariemont, Spa). Les chiffres les plus bas de Villers et de Liège s'expliquent
pas le fait qu'ils n'avaient pas de locaux propres durant la totalité de cette période et/ou devaient faire face à une
restructuration de l'asbl. D'une manière générale, certains ont fait le choix d'axer leur travail sur de la formation qui
demande plus de temps de préparation et qui ne concerne que peu de personnes en comparaison avec les animations scolaires
ou stages qui rapportent beaucoup de public en peu de temps.
Le tableau qui suit présente les montants des subventions de 2005 liées à cette période d'évaluation ainsi que le nombre
d'employés liés aux structures CRIE. Toutefois, tous ne le sont pas à temps plein. Dans certains cas, l'asbl gestionnaire
complète les salaires soit par les recettes liées aux missions CRIE, soit par d'autres financements. Normalement, grâce
à la subvention CRIE, l'association peut engager en moyenne 4,5 TP.
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CRIE
Montants en €
Montants en €
Nombres d'employés
2005
2006
Anlier
218.385
233.500
6
Eupen
201.615
209.000
5
Fourneau St.Michel 219.615
231.850
5
Harchies
204.865
213.500
6
Liège
219.615
234.000
6
Mariemont
211.615
233.000
7
Modave
209.239
243.200
5
Mouscron
214.465
221.850
5
Spa
222.815
231.445
8
Villers-la-Ville 215.615
234.000
5
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Totaux
2.102.229
2.285.345
58