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Avis sur : Une résolution pour renforcer la lutte contre les mines antipersonnel
La Convention d’Ottawa (1999) interdit l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation des mines antipersonnel. Elle sera suivie par deux Conférences d’examen des Etats parties à la Convention : à Nairobi en 2004 et à Carthagène en 2009. Carthagène a vu l’adoption d’un Plan d’action quinquennal 2010-2014 destiné à convaincre par tous les moyens les 39 Etats qui n’ont pas encore signé la Convention d’Ottawa mais aussi à mener à bien le déminage des zones infestées, apporter l'assistance nécessaire aux victimes et détruire tous les stocks restants. Les États s'engagent à développer les services médicaux et sociaux en faveur des victimes. Notre pays était présent à Carthagène et a porté toute son attention sur les mesures spécifiques relatives à l’assistance aux victimes. Déposée en novembre 2009, la proposition de résolution relative au Plan d’action de Carthagène a été votée en Commission des Relations extérieures et de la Défense le 02 février 2010 et en séance plénière du Sénat ce 25 février.
Ma résolution a pour but de souligner l’attention qu’il faut continuer à porter à la lutte contre les mines antipersonnel pour favoriser un monde qui en est exempt notamment en essayant de rallier les 39 pays restant. La Belgique a offert déjà son assistance concrète et son expertise. 40 millions d’Euros ont été consacrés par notre pays depuis la Conférence de Nairobi afin de lutter contre les mines antipersonnel.
Je demande en outre que les mesures énumérées dans le Plan d’Action de Carthagène se traduisent également en actes concrets en incluant l’accessibilité aux soins de santé ; la réinsertion économique et sociale des familles victimes de l’explosion d’une mine ainsi qu’une meilleure prise en compte des difficultés de conditions de vie et les discriminations à l’égard des victimes subissant un handicap. |