Présentation |
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Avis sur : Le PS se mérule … la démocratie reste à assainir …
Les Jivaros(*) sont des guerriers. Leur société est égalitaire … et ils ne se dotent d’un chef qu’en cas de conflit. Mais, ces conflits sont nombreux… Les Jivaros ont pour ennemi héréditaire les Achuaras, une tribu voisine… Quand les Achuaras ne suffisent plus à assouvir les instincts sanguinaires de la communauté, les Jivaros s’entre-tuent entre eux sous divers prétextes. La vraie raison est le prestige guerrier. Ils étaient réputés pour être de féroces combattants mais surtout … ceux qui étaient pris étaient … décapités. L’organisation clanique de la société Jivaros est basée sur la famille élargie … vivant, suivant les groupes, dans différents types de maisons communautaires qui peuvent regrouper plusieurs familles apparentées, avec ou sans séparation des sexes dans des parties déterminées. La polygamie autrefois courante, à la seule condition pour l’homme d’être capable de subvenir aux besoins de la famille, n’est plus rencontrée que chez les anciennes générations… La preuve est maintenant établie, le PS est une tribu Jivaros. Comme les conflits sont permanents, le chef l’est aussi et entend le rester mais Olivier Achuaras a décidément la tête bien sur les épaules et les têtes roulent désormais au sein même de la tribu à un rythme qui risque bien de la décimer toute entière. Au delà de la métaphore, c’est la démocratie qui en sortira grandie. Petit à petit, la situation que le PS tente désespérément de maintenir localisée à Charleroi, apparaît un peu partout avec d’étonnantes similitudes dans les pratiques qui bafouent sans sourciller les règles élémentaires de la vie dans une démocratie représentative… ce mot … représentative ! La démocratie représentative est le système politique par lequel le citoyen peut désigner ses représentants lors des élections – et par lequel il peut donc décider de ne pas les désigner. Ceux-ci représentent alors la volonté générale. Le citoyen donne ainsi mandat à ses représentants pour « voter la loi » c’est-à-dire édicter un ensemble de règles qui vont permettre la vie en société dans le respect des droits de chacun. Car la vie dans une société démocratique en équilibre dynamique ce sont bien des citoyens qui ont des droits dans la société qu’ils ont choisie mais aussi des responsabilités à assumer envers cette société qui pose un cadre contraignant.
Dans une démocratie représentative comme la notre, les élections sont un moment capital dont l’importance n’est pas toujours bien perçue par le citoyen. C’est LE moment où le citoyen peut, s’il le souhaite vraiment, modifier l’équilibre de « sa » société. Il a vraiment le pouvoir de changer les choses. Il peut sanctionner les partis politiques qui le dirigent en les privant de la gestion de la « cité » ou en diminuant leur importance dans cette gestion. En effet, donner trop d’importance à une seule formation politique à n’importe quel échelon politique fait s’apparenter notre vraie gestion démocratique à un pouvoir totalitaire qui n’a de compte à rendre qu’à lui-même. S’apparenter seulement, car le rôle du ou des partis écartés du pouvoir, l’opposition, est primordial pour rétablir les principes d’une vraie démocratie et pointer les abus et manquements, parfois graves, du ou des partis au pouvoir.
Nous avons le privilège de vivre dans une société qui a le modèle de démocratie le plus respectueux du citoyen mais celui-ci doit se réapproprier la gestion de la cité. Nous devons toutes et tous nous impliquer si nous voulons faire changer certaines choses et faire de notre modèle une démocratie participative, celle qui accroît l’implication et la participation des citoyens dans le débat public. Les « politiques » ont ouvert la porte à cela. Les « lieux citoyens » réels ou virtuels foisonnent (café, forum, etc). La participation c’est encore un peu plus de démocratie dans la démocratie. C’est le rapprochement du citoyen et du politique dans le sens du bien commun. Et la première participation responsable du citoyen c’est l’expression de sa volonté à travers le processus électoral. (*) Peuples amérindiens, habitants des forêts de la Haute Amazonie dont les territoires sont actuellement coupés en deux par la frontière entre l'Équateur et le Pérou. |