Présentation |
|
Avis sur : Avant de faire passer les allocataires sociaux à la caisse, il faut assainir le secteur...
Ce que propose le Ministre André Antoine (cdh) quand il propose de renflouer les caisses des sociétés de logements sociaux en prenant l’argent dans le porte feuille des allocataires sociaux est inacceptable. Est-ce normal de faire payer le coût de la mauvaise gestion socialiste des SLSP par les locataires ? Ce que propose le Ministre ne va pas assez loin. Que ce soit proposer un bail de 3 ans, aux nouveaux locataires seulement, trop court pour résorber le nombre de logements inadaptés à la taille des familles qui les occupent alors que le MR proposait un bail de 9 ans appliqué à tous bien avant les vacances déjà ; que ce soit de mettre les 10.200 logements sociaux loués sans critères sociaux (10% du parc locatif) à la disposition des familles qui en ont réellement besoin ; que ce soit l’indépendance des commissaires prévue par le MR depuis longtemps (proposition de décret Crucke); on ne trouve rien d’autre que de timides propositions « light ».
Je dis qu’ il faut d’abord un travail de fond qui met en lumière les dysfonctionnements en vigueur dans tout le secteur du logement social wallon , c’est donc bien la Société Wallonne du Logement qui est visée par ma proposition. Comment entamer la moindre réforme du logement social tant que la transparence totale n’aura pas été faite sur l’ampleur des dysfonctionnements du secteur ?
A cette fin , j’ai déposé une proposition pour mettre en place une Commission d’Enquête Parlementaire qui sera chargée de déterminer pourquoi la Société Wallonne du Logement n’a pas jugé bon de porter plainte ou, à tout le moins, de dénoncer aux autorités compétentes les éléments qu’elle avait en sa possession depuis août 2002 (audit de la Carolo mettant au jour des faits potentiellement susceptibles de poursuites pour infractions aux législations comptables, fiscales voire de poursuites pénales dans le chef de membres du Conseil d’administration de la société ou de membres du personnel), se rendant en quelque sorte complice de ces agissements en les couvrant de la sorte ; de déterminer si ces « oublis » sont isolés ; de dégager les responsabilités. |