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Questions orales

     

 Questions du 21/09/06

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  Passerelles existant entre ...
Question orale de Monsieur Philippe Fontaine, Député, A Madame Marie Arena, Ministre-Présidente, chargée de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale et A Madame Marie – Dominique Simonet, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Relations internationales sur:"Passerelles existant entre l’enseignement supérieur en promotion sociale et les autres filières de l’enseignement supérieur:
Sur le site « enseignement.be » de l’Agers, la partie « Les passerelles dans l’enseignement supérieur » est très intéressante et presque complète.

En effet, elle ne tient malheureusement pas compte de l’enseignement de promotion sociale, qui propose pourtant certains baccalauréats correspondants à certains cursus délivrés dans l’enseignement de plein exercice.

Certains étudiants se posent donc des questions sur les passerelles existant entre les formations qu’ils ont suivies en promotion sociale et les autres filières de l’enseignement supérieur.

Fin 2004, vous affirmiez que les diplômes suivants étaient reconnus comme correspondants : éducateur spécialisé, bibliothécaire-documentaliste, infirmier, ingénieur industriel (électronique, électromécanique ou chimie), graduat en chimie, graduat en électronique, graduat en électromécanique.

Ces diplômes étant réputés correspondants, profitent-ils de passerelles vers les universités identiques à celles proposées à un étudiant ayant effectué son cursus en Haute Ecole ?

Cette liste a-t-elle depuis lors été complétée ?

En avril 2005, le Conseil supérieur de l’enseignement de promotion sociale s’est prononcé en faveur de 3 critères : comporter 2100 périodes, être organisé sur 3 ans au moins et ne donner lieu à l’obtention du titre qu’à partir de 23 ans.
Ces critères ont-ils donné lieu à une classification plus claire ?

Vous sembliez convaincue de l’utilité de poursuivre les démarches de correspondance avec les titres délivrés dans les Hautes Ecoles, ce qui aiderait l’enseignement de promotion sociale à entrer dans le processus de Bologne.

Une clarification me semble indispensable. Les étudiants doivent en effet être informés dès le début de leur baccalauréat de la valeur exacte du diplôme qu’ils obtiendront en fin de cursus.
Réponse de la Ministre-Présidente Marie Arena,
La question de M. Fontaine me donne l’occasion d’aborder, en tant que ministre de l’enseignement obligatoire et de la promotion sociale, le problème de l’enseignement supérieur de promotion sociale et de souligner l’intérêt croissant qu’il suscite chez les étudiants, tant pour les filières équivalant à celles de l’enseignement de plein exercice que pour les filières spécifiques.
À titre indicatif, plus de 30 000 étudiants suivent actuellement des formations en promotion sociale.

Tout d’abord, à l’occasion de l’actualisation du site www.enseignement.be, des contacts ont été pris avec l’Agers afin de compléter les informations relatives aux différents niveaux de l’enseignement de promotion sociale, notamment son passage dans le processus de Bologne, et d’y intégrer des références par rapport à tous ces partenariats.
Actuellement, les formations de l’enseignement supérieur de promotion sociale correspondantes sont les suivantes : baccalauréat et éducateur spécialisé en soins infirmiers, bibliothécaire documentaliste, comptabilité, assurances, informatique de gestion, baccalauréat et master en électronique, en électromécanique et en chimie.

D’autres formations supérieures viendront probablement encore s’y ajouter. De plus, le Conseil supérieur de l’enseignement de promotion a réfléchi à une nouvelle configuration de l’enseignement supérieur de promotion sociale non correspondant.

En principe les étudiants sont tenus informés de l’entrée d’une nouvelle section dans le processus processus de Bologne puisque, dès qu’un dossier a fait l’objet d’une démarche de correspondance et qu’il a été suivi de l’approbation ministérielle, les représentants des réseaux et des fédérations de pouvoir organisateur en sont avertis et l’arrêté est publié au Moniteur belge.

Par ailleurs, le Conseil de l’enseignement de promotion sociale s’est prononcé, en 2005, en faveur de trois critères de reconnaissance du baccalauréat sur la base de réflexions communes avec l’enseignement de plein exercice : comporter 2 100 périodes, être organisé sur trois ans au moins et ne donner lieu à l’obtention du titre qu’à partir de 23 ans.
Ces critères sont repris dans un avant projet de décret en préparation, portant l’intégration de l’enseignement de promotion sociale dans l’espace européen de l’enseignement supérieur.

Conformément à l’arrêté du gouvernement de la Communauté française du 30 juin 2006, fixant les conditions d’accès aux études à l’université pour les porteurs de grades académiques, délivrés hors universités, les titulaires de diplômes de l’enseignement supérieur de promotion sociale reconnus correspondants bénéficient de passerelles vers l’université semblables à celles prévues pour les étudiants des hautes écoles.

L’arrêté vise bien les porteurs de grades académiques délivrés hors universités, y compris l’enseignement de promotion sociale, pour autant que le grade soit correspondant et se retrouve mentionné dans les tableaux annexés à l’arrêté. Le sujet est très technique et je vous en donnerai copie.

M. Philippe Fontaine (MR). – Je vous remercie de cette réponse. Je prends acte que certaines informations seront mises sur le site de l’Agers et qu’un décret est en préparation.
Cependant, dès l’inscription, il faut avertir les étudiants lorsqu’il n’y a pas de correspondance.
J’ai en effet pu constater que certaines passerelles ayant été supprimées, les étudiants qui espéraient poursuivre leur formation ne peuvent le faire.

Je peux vous communiquer des cas précis.