Réponse de la Ministre-Présidente Marie Arena,
La dyscalculie, la dyslexie et la dysorthographie font partie des troubles de l’apprentissage qui perturbent parfois
gravement l’enfant pendant son apprentissage scolaire et même au delà dans de nombreux cas. Le législateur l’avait bien
compris lorsqu’il a organisé en 1970 l’enseignement spécialisé de type 8 pour répondre à ces problèmes. La dyscalculie est
donc un trouble connu même si les causes ne sont pas encore très précisément identifiées.
Les enfants relevant de l’enseignement spécialisé de type 8 bénéficient, en plus d’une prise en charge spécifique sur le
plan scolaire, de l’intervention d’un logopède. Cela ne signifie nullement que les enfants doivent être systématiquement
orientés vers l’enseignement spécialisé.
Pour tous les troubles de l’apprentissage, plus la détection est précoce, plus les chances de succès de l’intervention
seront élevées. La formation des enseignants les rend attentifs aux difficultés des élèves. En outre, leur pratique leur
permet de déceler ces problèmes, notamment ceux liées au passage de la dizaine. Ils attirent alors l’attention des centres
PMS dont une des missions est d’objectiver, par une série de tests, les plus connus ceux de Piaget. Les centres PMS sont
parfaitement compétents et outillés en ce domaine.
Parallèlement, une investigation est poursuivie au niveau des troubles instrumentaux – notion spatiale ou temporelle – ou
au niveau de l’installation des pré-requis et de la mise en place des premiers apprentissages.
Les formations en cours de carrière permettent aussi aux enseignants qui le désirent de recevoir une information précise en
la matière. Vous comprendrez que le constat des difficultés et la remédiation sont vraiment le fil conducteur du suivi des
élèves.