Réponse du Ministre Claude Eerdekens,
L’ETNIC a été créée pour répondre à nos besoins en informatique et nouvelles méthodes de communication. L’outil a connu
certains problèmes. L’administrateur général a spontanément démissionné au mois de janvier. Il a été remplacé deux mois
plus tard par un administrateur provisoire qui a accepté d’assurer un intérim. La démission du précédent responsable
était dictée par des problèmes internes sur lesquels je ne m’étendrai pas. Je dirai simplement que sous la précédente
direction, l’ambiance n’était pas au beau fixe entre le président du conseil d’administration et l’administrateur général.
Les relations entre l’ETNIC et certains secteurs de l’administration n’étaient pas au beau fixe non plus. Au moment où j’ai
découvert ces turbulences, le plus haut responsable partait pour le secteur privé. Ce départ relève d’un choix individuel
et je tiens à remercier M. Culot pour le travail accompli. L’ETNIC dépend évidemment d’un conseil d’administration et de son
président, lesquels doivent s’assurer de son bon fonctionnement.
Le gouvernement de la Communauté française et, plus particulièrement, la Fonction publique peuvent intervenir pour
s’assurer de la bonne exécution du décret créant l’ETNIC et du bon accomplissement des missions qui lui sont confiées.
Même s’il s’agit d’un OIP, l’ETNIC n’est pas exempte de toute surveillance, bien au contraire. La nouvelle direction a
voulu tenir compte des errements du passé inhérents au lancement d’une nouvelle structure, afin de remédier à la situation.
Le site de l’ETNIC a donc été récemment réorganisé avec, pour objectif, l’amélioration de la lisibilité des informations à
destination du public.
Le constat qui vous avait été rapporté et que vous avez pu vérifier était correct. Il se
posait un vrai problème qu’il fallait tenter de résoudre. Les manipulations informatiques nécessaires ont pu affecter la
disponibilité pendant la période de transition et de mise au point. Les difficultés d’accès étaient techniquement
inévitables pendant le temps nécessaire aux corrections. Le fait qu’un site soit difficilement joignable peut cependant
aussi dépendre de quantité de facteurs techniques indépendants du fournisseur qui l’héberge.
Selon mes informations, tous ces problèmes sont en voie d’être réglés. Si vous deviez découvrir de nouvelles anomalies, je
vous invite à m’en faire part. Pour déposer une candidature, le candidat doit remplir un formulaire et fournir
obligatoirement un CV et une lettre d’accompagnement. Selon mes informations, après le dépôt de la candidature, il reçoit
systématiquement, sur la page web, un accusé de réception et des remerciements pour l’intérêt qu’il a manifesté à l’ETNIC.
Il m’est signalé que, désormais, cet accusé de réception est adressé automatiquement à ceux qui écrivent en ligne.
Je suppose que l’information qui m’est donnée correspond à la stricte réalité et que le phénomène enregistré dans le passé
ne se reproduit plus.
Si les informations dont vous disposez sont antérieures au 1er mai, il est tout à fait possible qu’elles reflètent la
stricte réalité. Depuis le 1er mai et la réorganisation opérée par la nouvelle direction, chaque demandeur doit recevoir
dans les cinq jours au plus tard et si possible le jour même un accusé de réception de sa candidature. En plus du mail
automatisé l’informant de la réception de sa candidature, il reçoit, en annexe, les documents - lettre et CV - qu’il a
transmis via le site web. L’ETNIC dispose alors, dans sa base de données, des informations transmises par le candidat ;
le gestionnaire des ressources humaines reçoit, quant à lui, un mail automatisé identique à celui envoyé au candidat.
Cette procédure nouvelle fonctionne depuis le 1er mai 2005, date de la migration de l’ancien site web vers le nouveau. Par
ailleurs, les canaux classiques sont toujours disponibles et chacun peut toujours envoyer sa candidature par envoi postal
recommandé s’il le souhaite.
Le poste vacant disparaît immédiatement du site ETNIC à la date de clôture du dépôt des candidatures. Lors du dernier appel
qui concernait huit emplois, près de mille candidatures ont été reçues. Ces candidatures sont évaluées par un comité de
sélection et les propositions d’engagement sont soumises par l’administrateur général au bureau de l’ETNIC. Il m’est
signalé que les personnes qui ne sont pas retenues reçoivent un courrier les informant qu’après un examen attentif, leur
candidature ne correspond pas au profil de la fonction et a donc été rejetée.
Réplique de Philippe Fontaine
Les informations communiquées par le ministre confirment finalement celles que j’ai reçues. Étant donné les turbulences qui
ont agité l’institution, on peut comprendre que certaines choses n’aient pas fonctionné normalement. Je le regrette dans la
mesure où une simple réponse sur un site informatique est élémentaire.
En ne répondant pas, on donne une mauvaise image de l’institution et, par conséquent, de la Communauté française. Les
mesures prises actuellement permettront certainement de pallier ce type de difficultés. L’information dont je disposais
concerne une candidature introduite voici quelques semaines, voire quelques mois, par un informaticien. Ce dernier a été
quelque peu surpris de constater qu’une institution de cette importance n’envoyait même pas un simple accusé de réception
de sa candidature.
Je ne manquerai pas de suivre l’évolution de ce dossier afin de voir si toutes les informations qui vous ont été
communiquées se vérifient dans la pratique .