Réponse de la Ministre Marie Dominique Simonet,
– Comme vous le précisez dans votre question, le projet de création d’une école à programme belge à Hong-Kong était suivi par Mme Arena au titre de ministre de l’Enseignement obligatoire, et vous l’aviez déjà interrogée à ce propos.
Ses compétences ont été reprises par M. Dupont. Voici les éléments que celui-ci m’a transmis : Le projet de création de cette école reposerait sur une fondation de droit chinois créée par cinq entrepreneurs, qui sont soit des Belges établis à Hong-Kong, soit des personnes ayant des liens directs avec la Belgique.
Cette fondation souhaiterait créer une école secondaire privée et un internat pour 600 élèves, en partie des enfants de Belges expatriés en Chine, et en partie des enfants chinois. Elle présenterait plusieurs particularités : une architecture suivant les préceptes les plus pointus des constructions durables, dans un souci maximal de respect de l’écologie ; un bâtiment de petite taille par rapport aux autres écoles internationales de Hong-Kong, qui comptent toutes plus de 1 000 étudiants ; une formation humaniste et pas exclusivement compétitive ; un accès facilité aux établissements d’enseignement supérieur publics européens, dans le respect de la législation en vigueur ; enfin, un public cible très mixte et constitué non exclusivement d’enfants de Belges expatriés.
Le financement de cette école serait assuré grâce au minerval payé par les parents. Aucune intervention directe de la Communauté française n’est sollicitée.
L’attribution d’un terrain par le gouvernement de Hong-Kong et l’obtention d’un prêt sans intérêt pour la construction de l’école sont actuellement négociés par la fondation.
Les autorités de Hong- Kong ont lancé le 18 mars un appel à manifestation d’intérêt auquel la fondation devait répondre pour le 30 avril. Il ne s’agit pas spécifiquement d’une école belge, mais bien d’une école qui pourrait délivrer un CESS semblable à celui de la Communauté française.
La décision appartient donc aux autorités de Hong-Kong pour ce qui est de l’acceptation du dossier, et à la fondation pour la création de l’école.
Aucune implication précise de la Communauté française n’a été ni évaluée ni décidée à ce stade.
M. Philippe Fontaine (MR). – Je me suis permis de vous poser cette question car je n’entendais plus parler de ce projet. Comme souvent en Chine, les choses avancent lentement.