Réponse de la Ministre Fadila Laanan,
– Je suis très attachée à ce fleuron de notre patrimoine littéraire et plastique. Je vous confirme que la volonté d’André Balthazar n’est plus de confier ses archives à l’Institut de mémoire de l’édition contemporaine en France même si cette institution a reçu celles de Pol Bury.
Je suis consciente de l’exceptionnelle qualité des traces de cette aventure culturelle qui se poursuit depuis 1953 et qui a acquis une aura internationale. À mon initiative, des contacts entre mon cabinet et M. et Mme Balthazar sont en cours. L’objectif est de dégager des pistes pour conserver cet important patrimoine en Communauté française et particulièrement à La Louvière.
Il s’agit de continuer à faire vivre ces archives à travers une politique d’édition, de création et d’exposition. M. et Mme Balthazar ne souhaitent pas que cette aventure prenne fin. Ils désirent que d’autres prennent le relais de leur oeuvre et que celle-ci fasse découvrir de nouveaux talents.
La province partage leur souhait et est prête à s’investir. Il est prématuré de parler des modalités de collaboration. Une réunion avec la province de Hainaut se tiendra prochainement pour envisager des pistes. J’espère vous avoir démontré notre volonté de progresser dans ce dossier.
M. Philippe Fontaine (MR). – Je vous remercie. Je n’espérais pas des chiffres précis aujourd’hui, ce qui m’importe c’est que ce projet soit en bonne voie. Vous manifestez un intérêt certain comme la province de Hainaut. Il est important que ces archives restent à La Louvière.
Nous avons réussi à faire changer d’avis André Balthazar qui était fort dépité par le manque d’intérêt pour son mouvement. Ses annonces avaient sans doute pour but de faire réagir la Région et je suis heureux que cela ait fonctionné.
Bien que Pol Bury ait dit que La Louvière était la ville la plus laide du monde après Pittsburgh, c’est pourtant là qu’il a réalisé sa dernière exposition car il était très attaché à cette ville. Je souhaite que ce projet important aboutisse.